vendredi 28 novembre 2014

Immersion dans l'art contemporain : entrepôt 9

Visite commentée de l'exposition ON/OFF de Philippe Gronon, et du fond privé de la galerie Barnoud à l' entrepôt 9


http://www.entrepot9.fr/
La galerie Barnoud expose des travaux de Philippe Gronon, un artiste qui utilise la chambre photographique pour photographier des objets particuliers. Pour cette exposition, il s'intéresse à des objets fonctionnant à l'électricité. 
"Ma démarche vise à attirer l'attention sur ce qu'on ne voit pas. De cette façon, l'objet est précisément ce qu'il est mais peut devenir autre chose, il se transforme. (...) L'envers d'un tableau, de part son esthétisme singulier, devient ainsi une autre toile derrière la toile".
Philippe Gronon 2012

Ici ce sont des images d'une grande fidélité par rapport aux objets représentés, aux couleurs intenses ou présentant de subtiles nuances de noir et de blanc. Ces objets isolés de leur contexte, de face, à l'échelle 1, sans éclairage additionnel, confrontent le spectateur à la matérialité, au caractère énigmatique d'objets finalement bien plus intéressants qu'il n'y paraît.









La Galerie Barnoud a été fondée en 1987 à Dijon. Pendant les dix premières années de son activité, elle a exposé des œuvres de nombreux artistes reconnus. Depuis 1996, la galerie s'est largement consacrée à de jeunes artistes contemporains.La Galerie Barnoud soutient ou représente le travail d'artistes confirmés ou non.
Depuis 2012, la  galerie se situe dans les nouveaux locaux d'Entrepôt 9, un bâtiment de 250 m² à proximité de Dijon. Ancien atelier de l'entreprise Géotec, cet espace rénové accueille désormais des expositions temporaires et héberge la collection d'art contemporain de la société.















 

Exposition ON/OFF de Philippe Gronon, et du fond privé de la galerie Barnoud à l' entrepôt 9. from vincent protoy on Vimeo.

lundi 17 novembre 2014

Projets personnels d'étudiant : le travail passe en phase de réalisation en bureau d'étude

Le bureau d'étude, le lieu ou les idées et les projets prennent corps.

Les projets individuels, qui furent amorcés en fin d'année dernière en bureau de création, ont servi de support d'apprentissage dans le cadre des différents stages en entreprise. En deuxième année, la transversalité entre bureau de création et bureau d'étude permet à ces projets, de retour dans le giron scolaire, de connaître leur développement et achèvement.

Chaque étudiant a taché durant cette période de formation dans un environnement professionnel, d'engager un dialogue, un échange, sur la base d'une proposition de projet. Ces projets ont été amorcés en fonction de l'entreprise d'accueil. Il fallait tenter d'optimiser l'intérêt que le concept pourrait susciter auprès de la structure professionnelle. Pour cela, fut réalisé une analyse de la 'cible', en essayant de déterminer au plus juste sa 'philosophie' et ses moyens de production.
De nombreux projets purent ainsi être développés pendant le stage, en s'immergeant au plus près des contingences de l'entreprise.

De retour au lycée en septembre, le travail ainsi réalisé, a été repris au coeur du bureau de conception afin d'y apporter les dernière correctifs. Les phases d'analyse et recherche, ainsi que  celle de création et esquisse, ont généralement été bouclées et validées depuis la fin d'année dernière, ou au retour de stage.
A ce stade de l'année, la plupart des étudiants sont en train de finaliser la phase d'avant projet, en mettant au point la solution retenue. Certains envisagent déjà la dernière phase du projet : le développement 'industriel' et la conception détaillée de la l'hypothèse retenue. En particulier pour ceux qui sont toujours en liaison avec l'entreprise d'accueil, qui les a encouragé à développer leur prototype, et demandé de leur présenter.

Dans ce cadre, le bureau de création passe de plus en plus la main au bureau d'étude. Des premières expérimentations menées transversalement, avec les ateliers moules/plâtre et terre/émaux, émergent les solutions techniques, fonctionnelles, esthétiques définitives. Le bureau d'étude, avec ses deux composants, expérimente et valide les hypothèses émanant du bureau de création. Les travaux prennent corps, s'affranchissent de la 2D, des maquettes de principe et d'étude, pour aller vers le prototypage céramique.
C'est pourquoi les élèves passent, entre autre, à la phase de modélisation en 3D et d'usinage des projets (tour à plâtre, Charly robot etc...). Cette phase de travail et d'apprentissage, est un des moyens de réalisation des moules en plâtre. Ils permettront de couler les premiers prototypes dans les matériaux céramiques déterminés dans le cahier des charges design. Interviendra ensuite la cuisson et l'émaillage de ces prototypes, toujours selon les indications consignées dans le cahier des charges design.